L'esprit ECOSAFARIS

En plus d’assurer un service de qualité pour les voyageurs, nous nous efforçons de rendre le tourisme utile, respectueux des ressources naturelles et des habitants. Nos engagements concrets et visibles par tous ajoutent une dimension unique et essentielle au voyage.

Nous privilégions les petits groupes de voyageurs dans des sites à faible impact environnemental, les seules conditions permettant une véritable immersion et ressenti de la nature environnante. Le voyage au service de l’environnement pour le bénéfice de tous : les voyageurs, les habitants et la nature.

Les ECOSAFARIS sont des voyages d’immersion en pleine nature engagés dans la préservation de l’environnement :

• Soutien à la recherche scientifique et à ceux qui cohabitent avec la faune sauvage,
• Participation sur le terrain aux programmes de protection de la Nature,
• Respect des recommandations pour un tourisme plus responsable,
• Compensation des émissions carbone du véhicule 4x4 par la plantation d’arbres.

"Le voyage responsable protège l’environnement naturel et assure le bien-être des populations locales" Ecotourism society (1990).

En Namibie, afin de rencontrer les habitants, de développer le tourisme localement et de valoriser leur environnement, ECOSAFARIS utilise dès que possible les services de rangers et guides régionaux qui nous rejoindront pour une ballade en voiture ou à pied.

Les lions et rhinos rangers Bertus et Ricky, les rangers communautaires Eric et Bonifacius ou encore les bergers Pem et Jan se feront un plaisir de nous faire visiter avec fierté leurs villages et leurs fermes, de nous expliquer le dur apprentissage de la cohabitation avec la faune sauvage et de pister ensemble les éléphants, rhinocéros et parfois lions…

L’amour peut être aussi magique que destructeur, et c’est particulièrement le cas avec celui que l’on porte à la Nature. Comment faire lorsque profiter de ce qu’on aime puisse l’abimer en même temps ? Autrement dit, comment puis-je consommer une ressource tout en la protégeant, voire l’aider à se renouveler ?

Le tourisme est comme le feu, on peut cuisiner avec ou bien brûler toute la maison. Apprendre à maitriser la première option revient pour moi à pratiquer l’écotourisme, à savoir comment transformer une menace en opportunité.

Durant le Covid, l’arrêt brutal des voyages dans le monde a entraîné, entre autre, l’appauvrissement de la population, la hausse du braconnage et la reconversion des réserves naturelles en zones d’élevage ou d’exploitation minière.

Ces conséquences furent terribles pour l’écologie, bien plus graves qu’une utilisation modérée des ressources naturelles. Préservation de la nature, emploi et éducation, le tourisme devient un acte positif lorsqu’il est un levier de développement local. Voyager apporte l’ouverture d’esprit, le recul et les clefs de la compréhension du monde.

Pour relever les défis contemporains, il existe autant de solutions que de cultures. Elargir ses horizons éveille inspiration et créativité, développe nos compétences et nous enrichit personnellement.

Bien sûr, les voyages créent de la pollution et le surtourisme dégrade certains endroits. A partir du moment où il y a du vivant, l’impact zéro n’existe pas. Le rencontrer permet d’ouvrir les yeux sur celui-ci et qui fera attention à son sort si on ne peut l’apprécier ?

Il est plus facile de protéger ce que l’on connait et la pression sur un site naturel peut en faire ouvrir un nouveau. Je pense que déranger raisonnablement un lieu vaut mieux qu’en abandonner d’autres dans l’anonymat. On peut créer en même temps des sanctuaires intouchables, l’un n’empêche pas l’autre.

Et ne nous trompons pas de combat : tout en reconnaissant l’empreinte carbone du trafic aérien long courrier, ses gaz à effet de serre restent bien moindres que ceux croissants du numérique, des plus gros porte containers du monde ou encore de la production d’électricité et de méthane due à l’élevage intensif… Oui, rester chez soi sur son smartphone à regarder des plateformes de streaming et à consommer en ligne peut-être plus destructeur que de changer de latitude.

L’agence de voyage responsable est d’abord celle qui admet ne pas l’être, mais qui en a envie et agit en conséquence. Notre défi est donc de minimiser l'impact négatif et maximiser le positif, que la balance penche plus du bon côté que du mauvais.

Une fois de plus il s’agit de trouver un juste équilibre et il n’y a pas plus radical que la nuance... mais celles de gris se vendent moins bien que le noir ou le blanc. A nous de faire en sorte que ça en vaille la peine, c’est notre responsabilité.

Il y a plusieurs solutions pour cela : le soutien à la préservation de l’environnement via des contributions financières à des projets locaux, le choix d’hébergements et d’activités valorisant les communautés locales et leur environnement.

L’immersion en pleine nature sensibilise à la faune sauvage et éduque toutes les générations sur la flore, la géologie, l’astronomie tandis que l’itinérance et la mobilité douce permettent de mieux en profiter.

Désormais, nous savons que faire moins et mieux est plus vertueux que de vouloir toujours plus dans le moins de temps possible et pour le moins cher. Et ça ne s’arrête pas à la nature !

Le tourisme ethnique est aussi un sujet et la qualité de l’expérience dépend de qui est en contrôle : les visiteurs ou les visités… Il est primordial de privilégier les activités culturelles là où les visités sont aussi les propriétaires de l’activité.

Voir le monde et en prendre soin, c’est assurer un sens et un futur au tourisme. Voyager serait alors un acte d’amour et militant en faveur de la planète, des autres et soi-même. Être responsable, ne serait-ce pas d’aller voir du pays?
Felix Vallat