Ce que nous avons vécu fait partie des meilleurs souvenirs de notre séjour
Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre en optant pour la marche en pays Himba.
Nous recherchions une approche du pays et des gens en dehors de notre voiture et en payant un peu de notre personne. Découvrir le pays en marchant nous semblait indiqué pour sortir des sentiers battus…
Nous n’avions aucune connaissance de qui étaient les Himbas. Erevanche nous craignions une approche folklorique des gens du cru.
Ce que nous avons vécu fait partie des meilleurs souvenirs de notre séjour en Namibie.
Accueil simple, sympathique et efficace.
Un guide français, Félix, nous a assuré d’une continuité culturelle. Félix avait à cœur notre sécurité et notre confort. Son collègue, Brian, était un homme d’origine herero extrêmement sympathique, serviable et parlant un anglais impeccable.
La présence de Joorey, jeune fille Himba, occidentalisée de 21 ans pour assurer le contact avec la population locale a constitué un plus dans la mesure où elle nous a permis une première approche des namibiens de cette région du pays. Moments mémorables passés avec elle.
Henry, guide Himba de 34 ans, qui nous a rejoints a Etambura, parlait peu mais s’est avéré a la fois précieux et efficace par ses conseils sur la découverte du pays et son contact avec la population locale.
Cette petite communauté a été notre point d’appui pour mieux connaître le pays et sa population.
Elle nous a permis d’assurer tant notre sécurité que notre confort. Jusqu’à notre accompagnement final pour poursuivre notre route sur Twiffelfontein. La route initialement prévue pour rejoindre le lodge de Sesfontein étant coupée, Félix et Brian se sont préoccupés de nous trouver un itinéraire alternatif ainsi qu’un lodge de substitution. Ils ont fait la route avec nous, depuis Opuwo, et se sont assuré que nous arrivions à bon port avant de continuer leur route propre.
Félix étant à l’initiative d’une association visant à favoriser la protection de la faune sauvage en harmonie avec le mode de vie des Himbas et des habitants de ces zones semi désertiques, poursuivait également un objectif de contact avec les Himbas, pour suivre le fonctionnement des conservatories et remettre aux écoles des brochures expliquant la faune du pays (ici les girafes sur lesquels il avait fait rédiger des brochures qu’il confiait aux écoles rencontrées en route).
Cela a été un super prétexte pour rencontrer les gens de manière naturelle, entrer dans des écoles et comprendre la problématique locale. Nous avons également rencontré la maman de Joorey qu’elle est allée rejoindre dans sa case pour une nuit, visité le village et son épicerie, nous sommes rendus à un point d’eau ou nous avons accompagné une jeune fille Himba prise en stop et nous avons même pu avoir une approche d’une réunion des représentants de la conservancy qui s’étaient rassemblés pour deux jours à l’occasion de leur assemblée générale annuelle. Les responsables locaux leur présentaient les comptes, les actions menées et discutaient avec eux de celles à mener.
Ceci, ajouté aux relations que nous avons pu développer avec les Himbas en charge de la gestion du lodge d’Etambura et ceux que nous avons croisés lors de notre marche dans la vallée de la Marienfluss, a constitué notre approche des hommes du pays.
Il faut également citer notre court séjour à Opuwo, à l’aller comme au retour, où nous avons pu découvrir l’étonnant mélange des hommes et des femmes de cette ville, la diversité de leur culture, habillement et comportement. Rien d’une ville touristique en un sens, tout d’une première approche de cette contrée si différente du reste du pays.
Le lodge d’Etambura, où nous étions les seuls hôtes, était d’une simplicité et d’une qualité architecturale remarquables. Confort sommaire, mais dans un cadre splendide qui nous est apparu digne d’un palais à notre seule disposition. Région semi aride où pourtant la biodiversité est étonnante.
La nuit sous tente dans la vallée fut également très appréciée. Matériel très bien adapté. Nos accompagnateurs nous ont toujours permis de nous sentir des hôtes de choix. Les repas frugaux dans ce contexte loin de toute civilisation furent excellents et constitués en soirée d’agréables barbecues. La bière fraiche comme les verres de vin tirés du frigo embarqué dans la voiture ont été un plaisir apprécié après la marche du jour.
Le camping sur les bords du Kunene, où nous étions toujours les seuls hôtes, fut également très agréable. Nous avons notamment apprécié les douches dont l’eau était chauffée par des panneaux solaires.
L’approche du pays physique a été réalisée d’une part lors des déplacements en 4×4, d’autre part, bien sur, lors de la marche de la vallée de la Marienfluss. La piste entre Opuwo et Etambura fut d’une approche complexe et nous nous sommes réjouis de ne pas avoir à conduire sur un terrain parfois incertain. La diversité des paysages traversés et l’observation de la faune croisée (springboks, autruches, oryx, girafes, singes, ânes, chèvres, vaches…) a contrebalancé la durée du trajet, entrecoupée d’une pause pour le déjeuner dans une sorte d’oasis sur le bord d’une rivière où coulait encore un filet d’eau et d’un arrêt dans une école.
La marche depuis l’entrée dans la plus petite des vallées affluentes de la Marienfluss jusqu’à l’arrivée au Kunene a constitué le clou de l’excursion.
La baignade dans le Kunene l’après-midi du second jour fut un délice. Pas vu de crocodiles. Le lieu choisi, quoiqu’il en soit, nous garantissait d’une telle rencontre. Une deuxième baignade au matin du troisième jour aurait été appréciée. Mais nous n’aurions pas eu alors l’occasion de rejoindre le rassemblement des Himbas pour l’assemblée générale de la Conservancy, ni de nous rendre au trou d’eau et d’y rencontrer les bergères… »
Nous recherchions une approche du pays et des gens en dehors de notre voiture et en payant un peu de notre personne. Découvrir le pays en marchant nous semblait indiqué pour sortir des sentiers battus…
Nous n’avions aucune connaissance de qui étaient les Himbas. Erevanche nous craignions une approche folklorique des gens du cru.
Ce que nous avons vécu fait partie des meilleurs souvenirs de notre séjour en Namibie.
Accueil simple, sympathique et efficace.
Un guide français, Félix, nous a assuré d’une continuité culturelle. Félix avait à cœur notre sécurité et notre confort. Son collègue, Brian, était un homme d’origine herero extrêmement sympathique, serviable et parlant un anglais impeccable.
La présence de Joorey, jeune fille Himba, occidentalisée de 21 ans pour assurer le contact avec la population locale a constitué un plus dans la mesure où elle nous a permis une première approche des namibiens de cette région du pays. Moments mémorables passés avec elle.
Henry, guide Himba de 34 ans, qui nous a rejoints a Etambura, parlait peu mais s’est avéré a la fois précieux et efficace par ses conseils sur la découverte du pays et son contact avec la population locale.
Cette petite communauté a été notre point d’appui pour mieux connaître le pays et sa population.
Elle nous a permis d’assurer tant notre sécurité que notre confort. Jusqu’à notre accompagnement final pour poursuivre notre route sur Twiffelfontein. La route initialement prévue pour rejoindre le lodge de Sesfontein étant coupée, Félix et Brian se sont préoccupés de nous trouver un itinéraire alternatif ainsi qu’un lodge de substitution. Ils ont fait la route avec nous, depuis Opuwo, et se sont assuré que nous arrivions à bon port avant de continuer leur route propre.
Félix étant à l’initiative d’une association visant à favoriser la protection de la faune sauvage en harmonie avec le mode de vie des Himbas et des habitants de ces zones semi désertiques, poursuivait également un objectif de contact avec les Himbas, pour suivre le fonctionnement des conservatories et remettre aux écoles des brochures expliquant la faune du pays (ici les girafes sur lesquels il avait fait rédiger des brochures qu’il confiait aux écoles rencontrées en route).
Cela a été un super prétexte pour rencontrer les gens de manière naturelle, entrer dans des écoles et comprendre la problématique locale. Nous avons également rencontré la maman de Joorey qu’elle est allée rejoindre dans sa case pour une nuit, visité le village et son épicerie, nous sommes rendus à un point d’eau ou nous avons accompagné une jeune fille Himba prise en stop et nous avons même pu avoir une approche d’une réunion des représentants de la conservancy qui s’étaient rassemblés pour deux jours à l’occasion de leur assemblée générale annuelle. Les responsables locaux leur présentaient les comptes, les actions menées et discutaient avec eux de celles à mener.
Ceci, ajouté aux relations que nous avons pu développer avec les Himbas en charge de la gestion du lodge d’Etambura et ceux que nous avons croisés lors de notre marche dans la vallée de la Marienfluss, a constitué notre approche des hommes du pays.
Il faut également citer notre court séjour à Opuwo, à l’aller comme au retour, où nous avons pu découvrir l’étonnant mélange des hommes et des femmes de cette ville, la diversité de leur culture, habillement et comportement. Rien d’une ville touristique en un sens, tout d’une première approche de cette contrée si différente du reste du pays.
Le lodge d’Etambura, où nous étions les seuls hôtes, était d’une simplicité et d’une qualité architecturale remarquables. Confort sommaire, mais dans un cadre splendide qui nous est apparu digne d’un palais à notre seule disposition. Région semi aride où pourtant la biodiversité est étonnante.
La nuit sous tente dans la vallée fut également très appréciée. Matériel très bien adapté. Nos accompagnateurs nous ont toujours permis de nous sentir des hôtes de choix. Les repas frugaux dans ce contexte loin de toute civilisation furent excellents et constitués en soirée d’agréables barbecues. La bière fraiche comme les verres de vin tirés du frigo embarqué dans la voiture ont été un plaisir apprécié après la marche du jour.
Le camping sur les bords du Kunene, où nous étions toujours les seuls hôtes, fut également très agréable. Nous avons notamment apprécié les douches dont l’eau était chauffée par des panneaux solaires.
L’approche du pays physique a été réalisée d’une part lors des déplacements en 4×4, d’autre part, bien sur, lors de la marche de la vallée de la Marienfluss. La piste entre Opuwo et Etambura fut d’une approche complexe et nous nous sommes réjouis de ne pas avoir à conduire sur un terrain parfois incertain. La diversité des paysages traversés et l’observation de la faune croisée (springboks, autruches, oryx, girafes, singes, ânes, chèvres, vaches…) a contrebalancé la durée du trajet, entrecoupée d’une pause pour le déjeuner dans une sorte d’oasis sur le bord d’une rivière où coulait encore un filet d’eau et d’un arrêt dans une école.
La marche depuis l’entrée dans la plus petite des vallées affluentes de la Marienfluss jusqu’à l’arrivée au Kunene a constitué le clou de l’excursion.
La baignade dans le Kunene l’après-midi du second jour fut un délice. Pas vu de crocodiles. Le lieu choisi, quoiqu’il en soit, nous garantissait d’une telle rencontre. Une deuxième baignade au matin du troisième jour aurait été appréciée. Mais nous n’aurions pas eu alors l’occasion de rejoindre le rassemblement des Himbas pour l’assemblée générale de la Conservancy, ni de nous rendre au trou d’eau et d’y rencontrer les bergères… »
Notre note pour ce voyage :